TANZANIE- Kilimandjaro – J9 Mweka Camp – Mweka gate – Arusha  – D- 1418 m

Jour 9: 23/07/18 Mweka Camp – Mweka gate – Arusha  – D- 1418 m

Camp Mweka (3,068m/10,066’) –> Porte Mweka (1,650m/5,514’) ->Arusha
Distance: 16km | Heures de marche: 4 | Altitude départ: 3 068m, Altitude à la fin: 1 650m

Dernier jour et fin du trek.

Nuit assez difficile. Très humide. Le camps est vaste et bien remplis. Même si nous pouvions dormir, cela s’avérera impossible. Donc petit déjeuner et ensuite remerciement à l’équipe. IMG_2224

Après le chants de l’équipe, nous entamons la descente vers la porte du kili en traversant la forêt sous la pluie et dans une boue pas possible.

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Avec cette pluie, je ne ferai pas beaucoup de photos. le chemin n’est que boue, il est glissant et très fréquenté. Parti dans les dernier, je finirais par re dépasser l’ensemble des groupes. Arrivé à la porte, une dernière signature sur le livre du Kilimandjaro avant la remise du diplôme officiel 😉

IMG_2234.jpgIl nous faudra encore 3h30 de voiture pour atteindre mon hôtel. Le trek du Kilimandjaro ce termine enfin avec une réussite très agréable. Petit repas à l’hôtel. Pierre mon guide français sera également dans la partie safari qui débute demain.

TANZANIE- Kilimandjaro – J8 Camp Barafu – Mweka Camp – D-2647 m

Jour 8: 22/07/18 Camp Barafu – Mweka Camp – D-2647 m

Barafu (4,605m / 15109 ‘) –> Mweka (3,068m/10,066’)
Distance: 12km Heures de marche: 7 | Altitude départ: 4 605m, Altitude à la fin: 3 068m

Réveil un peu plus tardif aujourd’hui. Je profite de ses derniers instants au dessus des nuages. Une mer de nuages incroyable. Nous sommes à flan de colline, un dernier regard sur le sommet du Kilimandjaro où j’ai pu fouler ses neiges les plus hautes de l’Afrique. Je ne réalise pas encore, et j’avoue que c’est à cet instant, ou je transcrit mon trek, que j’en prends sa performance et ce moment magique.

Nous entamerons notre descente vers Le camps de Mweka où nous passerons la nuit. La descente n’est pas si facile. Sableuse, rocheuse, caillouteuse. On croisera sur la route des style de civière pour redescendre les personnes en difficultés. IMG_2199.jpgIMG_2201.jpgIMG_2204.jpgIMG_2205.jpgIMG_2207.jpgIMG_2208 2.jpg

Petite halte au Hight Camp à 3950 m, Juste pour reprendre un peu de force. Le temps est encore très agréable. Mais cela ne durera pas. Dès que nous rentrons dans la foret et les nuages, une brume est omniprésente.

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Nous descendrons dans cette mer de nuages. Arrivé au camp, une brume constante nous envahira toute la journée et la nuit.

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Les tentes sont installées parmi les arbres donnant une atmosphère particulière.

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Après un bon repas et une nuit très humide, nous entamerons notre dernière descente d’environs 10 km ou le véhicule viendra nous reprendre afin de nous conduire à l’hôtel. L’ultime au revoir avec l’équipe sonnera la fin de ce trek de folie qui m’aura emmené sur le toit de l’Afrique !

 

TANZANIE- Kilimandjaro – J7 Camp Barafu – Stella Point – Uhuru Peak D+1145

Jour 7: 21/07/18, Camp Barafu – Stella Point – Uhuru Peak 5895m –

Camp Barafu D+1145 D-1145

Barafu (4,605m / 15109 ‘) -> Stella Point (5,750m / 18870’) -> Uhuru Peak  (5,895m/19,340,55’)[Notes techniques: Distance: 11km | Heures de marche: 8 | Altitude départ: 4 605m, Altitude à la fin: 4 605m]

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On se lève. Il est 4h30. Pour ma part ça fait un bon moment que je me réveille vérifier l’heure. Y a un vent de fou, j’entends les groupes vraiment pas discret commencer leur ascension du Kilimandjaro. Le problème c’est qu’on est déjà haut (4673m) et chaque mouvements demande un effort de fou. Le cœur palpite à n’importe quel mouvements un peu rapide. Ça me fait peur pour ce matin. Vais-je avoir la force d’atteindre mon but.

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Je profite d’un moment pour regarder cette mer de nuages si incroyable. Le soleil brille de mille feux.

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La marche jusqu’au sommet durera 7h30. 7h30 remplies de doutes. D’envie de renoncer à chaque trois pas ou je dois faire un break pour reprendre mon souffle. Les montées sont à chaque fois interminable et on n’en voit pas le bout. On regarde quand même mon niveau d’oxygène dans le sang. 75. Ça va. Mes guides voit ma difficulté et m’encourager largement. On atteint enfin Stella point.

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Je vois le sommet. La plus rien ne pourra m’arrêter pour atteindre mon but.

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Difficile de comprendre la difficulté de cette expérience sans même l’avoir vécue.

Hormis les jours d’approche ou l’on déroule sous vos pieds bon nombre de cailloux, rocher, terre et poussière dans un cahot dentesque parfois, les pentes sont parfois douces et souvent redoutables à gravir. Chaque descente soulageante révèle une pente encore plus redoutable à gravir par la suite.

La grandiosité des paysages est à couper le souffle sous ce soleil aride d’Afrique. La végétation luxuriante de la forêt fera place à une vaste bruyère jusqu’à arriver à des scènes dignes d’un paysage lunaire. Les deux derniers jours d’ascension demanderont un dépassement de soi incroyable, une force sous estimée qui me poussera jusqu’au toit de l’Afrique, jusqu’au sommet tant espéré et redouté Uhuru Peak.

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Mille fois j’ai douté, juré, désespéré et failli même abandonner des dizaines de fois. Mais, pas à pas, souffle après souffle, on continue à avancer le regard dans les pas de mon guide Pierre qui m’encourage à ne pas céder. Atteindre Stella point était le premier objectif, redoutable, presque insurmontable car la pente est longue et raide. L’oxygène se fait de plus en plus rare. Le souffle est court. Les battements de mon cœur tambourine intensément ma poitrine au point d’en expulser mon cœur. Ne pas

Lâcher. Ne pas faillir. Prendre sur soi et allez chercher au-delà. Se faire violence intensément.

La montée est interminable et intense. Mais au bout de quelques pas, Stella point est là. Enfin je peux voir cette « porte » et presque apercevoir le sommet. Cette petite victoire me booste d’adrénaline et plus rien ne pourra, à ce moment là, entraver ma progression vers le but ultime. Cramponné je file sur le glacier. Le paysage est déjà fantasmagorique, polaire. Mon émotion est forte, impulsive et incroyable, je pense à mes enfants, ma famille, mes proches, à mes amis.

Je fini par apercevoir la pancarte d’uhuru peak et à cet instant l’émotion est à son paroxysme total. Je crie, je hurle, je suis fou de joie, je suis fier et je craque complètement. Jamais je n’ai ressenti telles choses de ma vie. Empli de magie. Ce moment est fixé à jamais dans mes gênes, encré profondément dans mon être. Cet instant est fabuleux et intense. Cet instant est hors du temps.

La descente, elle, sera aussi longue pour allez jusqu’au camps. Je suis serein et fier de cette journée. Fier d’avoir réaliser une sur performance incroyable. L’équipe est montée nous rejoindre pour nous donner le pic-nic et nous féliciter. La faim n’est pas trop au rendez vous, mais cette assiette de riz, assis dans la neige, avec ce panorama incroyable, sera sans doute la meilleure de ma vie.

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Les Chapieux – col du Bonhomme – Notre-Dame-de-la-Gorge – Saint-Gervais-Le Fayet

J 6/ Les Chapieux – col du Bonhomme – Notre-Dame-de-la-Gorge – Saint-Gervais-Le Fayet

Randonnée vers le célèbre col du Bonhomme, ancien passage de contrebandiers entre Les Contamines et le Beaufortain. Montée possible jusqu’à la tête des Fours — splendide point de vue. Nous quittons progressivement les rochers et les alpages d’altitude pour la forêt de Notre-Dame-de-la- Gorge, au-dessus des Contamines-Montjoie. Transfert dans la vallée. Séparation à la gare de Saint-Gervais en fin d’après-midi.

6 h de marche. M : 950 m. D :1270 m.

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Courmayeur – col de la Seigne – vallée des Glaciers – Les Chapieux

J 5/ Courmayeur – col de la Seigne – vallée des Glaciers – Les Chapieux

En direction de l’aiguille des Glaciers, nous franchissons le col de la Seigne (2516 m), frontière entre l’Italie et la France. La vue sur l’aiguille de Peutrey et le Mont-Blanc de Courmayeur est magnifique. Nous sommes dans le Beaufortain, descente vers La Ville-des-Glaciers (1789 m), puis jusqu’aux Chapieux.

6 h de marche. M : 900 m. D : 950 m.

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Champex – Ferret – grand col Ferret – Arnuva – Courmayeur

J 4/ Champex – Ferret – grand col Ferret – Arnuva – Courmayeur

Transfert matinal jusqu’au petit hameau de Ferret (1700 m). Nous remontons le val Ferret suisse jusqu’aux alpages de La Peule (2071 m), et rejoignons ensuite le fameux grand col Ferret (2537 m), frontière entre la Suisse et l’Italie, qui découvre un panorama unique sur les Grandes- Jorasses et le mont Dolent. Descente, face aux glaciers de Pré-de-Bar et de Triolet, vers Arnuva et le village italien de Courmayeur.

6 h de marche. M : 950 m. D : 800m.

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Trient – col de La Forclaz – Les Bovines – Champex

J 3/ Trient – col de La Forclaz – Les Bovines – Champex

Montée au col de La Forclaz et randonnée vers les alpages de Bovines (1987 m). Les belvédères sont nombreux sur le Valais, et le sentier serpente entre forêts et montagnettes, vastes clairières destinées au fourrage des vaches d’altitude. Nous rejoignons ensuite le village et le lac de Champex.

5 h 30 de marche. M : 800 m. D : 650 m.

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Argentière – Les Frettes – col de Balme – Trient

J 2/ Argentière – Les Frettes – col de Balme – Trient

Court transfert en bus local jusqu’à Tré-le-Champ. Longue mais magnifique montée en forêt, puis sur les arêtes faciles des Frettes pour atteindre, au cœur des alpages, l’aiguillette des Posettes (2201 m). Le panorama sur les glaciers du massif du Mont-Blanc sont impressionnants. Descente sur le col des Posettes (1997 m) et derniers efforts pour atteindre le plan des Reines, sommet de notre étape du jour. Traversée vers le col de Balme (2191 m) et descente finale sur Trient (1300 m). Dîner et nuit à l’auberge du Mont Blanc.

6 h 30 de marche. M : 1000 m. D : 1200 m.

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Flégière – lacs des Chéserys

Accueil à 10 h 30 devant la gare ferroviaire des Praz-de-Chamonix. Par le téléphérique de La Flégère (1800 m), montée jusqu’à un fantastique point de vue sur tout le massif du Mont-Blanc. Randonnée vers les célèbres lacs des Chéserys (1891 m), magnifique point de vue sur le seigneur des Alpes. Descente vers Argentière.

5 h 30 de marche. M : 500 m. D : 1100 m.

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Mont Blanc. Pourquoi j’ai louper mon Mont Blanc.

Et oui. J’ai raté mon Mont Blanc! Même si je suis content de l’aventure et d’avoir parcouru le chemin jusqu’où j’ai été, j’ai fini par louper mon sommet et faire Demi-tour.

Explications.

Je pense que plusieurs facteurs ont joués dans ce renoncement et ce, dans le premier tiers de la course.

1 Surestimation

Du point de vue personnel

Et quand je parle de surestimation, il y a ma surestimation personnelle. Là ou je me disais, où j’avais pu lire à plusieurs reprises, « le Mont Blanc n’est qu’une randonnée en haute altitude.  » peut être par la voie classique. Et honnêtement je ne saurais l’affirmer. Mais je ne pense vraiment pas. En tout cas, pour l’avoir essayer du côté italien et pour ma part, ce fut plus qu’une simple randonnée. Si on devait revenir tout au début de ma préparation j’ai regarder différentes agences pour faire ma réservation pour effectuer le sommet du Mont-Blanc. j’étais finalement passé par une agence qui proposait le sommet en quatre jours en effectuant le trajet des trois monts et finir par le Mont Blanc. Le premier jour consistait à remonter l’ensemble de la mère de glace, avec l’école de glace, le deuxième jour à monter un petit peu en altitude pour essayer de s’acclimater un peu, jouer avec les cordes et les deux jours restants étaient consacrés au Mont Blanc. Ce ne fut pas le programme final. Cela fini par une ascension en deux jours du côté italien via le refuge de Gonella. Beaucoup plus ambitieux en effet et j’avoue ne pas avoir été assez préparé pour une telle activité. Cela représente un dénivelé de plus de 1800m le premier jour. Trop pour moi sans doute.

Du point de vue de mon équipement

J’avais fait un travail en amont pour m’équiper au mieux. Avoir tout le nécessaire etc. Rechercher un sac léger pour partir léger comme une fleur et… ce ne fut absolument pas le cas. Mon sac fini par peser au moins 12 kg … 5 bons kilos de trop.

Mon sac me casse les épaules. Il est bien trop lourd. Pourquoi ai-je pris tout ce poids ?

Pourtant j’ai pris le matériel indiqué sur la liste donnée par l’agence. Piolet, crampons, vêtements etc etc. J’ai pris en plus mon appareil photo, mes chargeurs, quelques barres de céréales, l’eau … rien de trop inutiles. Pourtant en réfléchissant bien j’aurai pu l’alléger d’avantage. J’espère que ça va me servir de leçon pour mon Kilimandjaro…

Sac préparé !

2 Vouloir en faire trop.

J’étais à Chamonix. J’avais mon équipement de Via Ferrata avec moi. Du coup comme j’avais deux jours de libre avant cette aventure, je ne voulais pas rater l’occasion de m’amuser un peu. Le premier jour je me suis organisé  une belle balade et le lendemain la via feratta des Evettes à la Flégère. Très belle Via Ferrata en tout cas. Classée AD (assez difficile). Il est vrais que certains passages demandent de beaux efforts et ce n’était peut être pas la meilleure idée de brûler beaucoup d’énergie juste avant mon expe

Mais alors que s’est-il passé pour que j’aie du renoncer

On est partit à deux avec le guide Yohan qui m’accompagnait avait quant à lui une bonne expérience d’alpinisme, ce dont je n’avait absolument pas. Leurs cadences de marche étaient plus rapide que la mienne. Sans doute par l’habitude de progresser dans ce genre de terrain. Une fois le chemin passé, la neige à cette époque était encore bien présente. J’avais du mal à progresser sur le glacier. Zippant tous les trois pas, me déséquilibrant et jurant par la même occasion. Je n’avais jamais progressé avec des crampons, ce fut ma première expérience et j’avoue que le guide ne m’a pas trop expliqué comment marcher cramponné. Ce fut rapide. Je me suis d’ailleurs pris quelques belles gamèles en me prenant les crampons dans les attaches.

Leur cadence de marche était plus rapide que la mienne, je me suis retrouvé seul à plusieurs reprises, sans même apercevoir le guide devant moi. Bref il m’on lâché maintes fois. Comme ma cadence de marche était bien moindre que la leur, dès que je les rattrapais, il recommençait aussitôt à marcher. De ce fait je n’avais jamais vraiment de pause pour pouvoir me reposer. Cela a fini par m’épuiser.

Petite pause déjeuner. 10 min Yohan et le guide.

Arrivé à bout de souffle, mes forces déjà bien entamées, on passe dans une partie alpine plus sévère. On s’encorde et on grimpe une partie de glacier assez abrupte (35 degrés min. ) pour arriver à devoir franchir plusieurs névés. Ceux-ci sont assez impressionnants et la trace est vraiment faible, voire inexistante. A ma droite j’ai plus de 80 m de vide. On est pas cramponner (je ne sais pas Pq d’ailleurs) à peine encordé. J’avoue ne pas me sentir en sécurité. Mes efforts intenses précèdent font vaciller mes jambes. Je zippe quelques fois très légèrement. Le guide panique et me dis que si je tombe je l’entraîne avec lui. Oui je suis bien d’accord et je n’ai pas envie de tomber non plus. Une réflexion sur le reste de l’aventure s’impose ! Que faire ?

Plusieurs options. Je choisi de ne pas saboter le sommet de Yohan

Il est temps de porter un regard sur les options possibles. Moi, à cet instant de l’aventure, je n’ai absolument pas confiance dans les capacités du guide. Quels sont les choix possibles? Soit faire demi tour et du coup je sabote le mont-blanc de Yohan, soit on continue jusqu’au refuge et demain on voit ce que l’on fait. Je propose alors de redescendre seul jusqu’à Courmayeur et de les laisser continuer.

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L’endroit ou j’ai fait demi-tour
Tracé gps

A ce moment là je ne me rend pas vraiment compte du retour à faire et surtout que ce ne sera pas simple du tout…Je fini par me retrouver encore une fois bien seul en haute montagne. Et la descente fut pénible et longue. Je ferais une petite chute d’1m50 et heureusement ce n’était qu’un trou et non une crevasse profonde. Mes côtes arrêteront violemment ma chute sur un rocher, me coupant le souffle durant 30 belles secondes. Après m’être extirpé comme je pouvait, j’ai continuer péniblement ma descente et je fini par rencontre un brave homme qui descendait également à la recherche des ses coéquipiers qui, eux aussi avaient eux des problèmes. Et heureusement que j’ai fais cette rencontre inopportune car il finira par bien m’aider à m’extirper des éboulis et finir ma progression. Après avoir réussit à joindre l’agence (qui ne m’apportera aucune aide) afin de leur expliquer la situation, j’ai rejoins Courmayeur et passer une nuit exquise dans une très bon hôtel qui avait été réservé pas un taxi qui fut d’une extrême gentillesse.

En résumé 9h30 de marche – 1140 m dénivelé positif – 1000 m dénivelé négatif approximativement. 25 km parcouru.

Alors pourquoi j’ai louper mon sommet?

1 manque d’entraînement
2 surestimation de la course
3 sac trop lourd
4 mauvaise organisation agence
5 guide non adéquat à mon rythme avec de nombreux manquements
6 insécurité
7 trop d’efforts avant courses

Je finirais par dire que je suis fortement en cause de cet échec même si des problèmes se sont rajoutés au fur et à mesure afin de compliquer les choses.

Commencer l’alpinisme par le Mont Blanc est une belle idiotie de ma part.

Mais je n’ai pas dis mon dernier mot ! On va dire que c’était une préparation au sommet que je pense réessayer un jour quand je serai plus préparer à frôler les cimes de l’Europe.