TANZANIE- Kilimandjaro – J9 Mweka Camp – Mweka gate – Arusha  – D- 1418 m

Jour 9: 23/07/18 Mweka Camp – Mweka gate – Arusha  – D- 1418 m

Camp Mweka (3,068m/10,066’) –> Porte Mweka (1,650m/5,514’) ->Arusha
Distance: 16km | Heures de marche: 4 | Altitude départ: 3 068m, Altitude à la fin: 1 650m

Dernier jour et fin du trek.

Nuit assez difficile. Très humide. Le camps est vaste et bien remplis. Même si nous pouvions dormir, cela s’avérera impossible. Donc petit déjeuner et ensuite remerciement à l’équipe. IMG_2224

Après le chants de l’équipe, nous entamons la descente vers la porte du kili en traversant la forêt sous la pluie et dans une boue pas possible.

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Avec cette pluie, je ne ferai pas beaucoup de photos. le chemin n’est que boue, il est glissant et très fréquenté. Parti dans les dernier, je finirais par re dépasser l’ensemble des groupes. Arrivé à la porte, une dernière signature sur le livre du Kilimandjaro avant la remise du diplôme officiel 😉

IMG_2234.jpgIl nous faudra encore 3h30 de voiture pour atteindre mon hôtel. Le trek du Kilimandjaro ce termine enfin avec une réussite très agréable. Petit repas à l’hôtel. Pierre mon guide français sera également dans la partie safari qui débute demain.

TANZANIE- Kilimandjaro – J8 Camp Barafu – Mweka Camp – D-2647 m

Jour 8: 22/07/18 Camp Barafu – Mweka Camp – D-2647 m

Barafu (4,605m / 15109 ‘) –> Mweka (3,068m/10,066’)
Distance: 12km Heures de marche: 7 | Altitude départ: 4 605m, Altitude à la fin: 3 068m

Réveil un peu plus tardif aujourd’hui. Je profite de ses derniers instants au dessus des nuages. Une mer de nuages incroyable. Nous sommes à flan de colline, un dernier regard sur le sommet du Kilimandjaro où j’ai pu fouler ses neiges les plus hautes de l’Afrique. Je ne réalise pas encore, et j’avoue que c’est à cet instant, ou je transcrit mon trek, que j’en prends sa performance et ce moment magique.

Nous entamerons notre descente vers Le camps de Mweka où nous passerons la nuit. La descente n’est pas si facile. Sableuse, rocheuse, caillouteuse. On croisera sur la route des style de civière pour redescendre les personnes en difficultés. IMG_2199.jpgIMG_2201.jpgIMG_2204.jpgIMG_2205.jpgIMG_2207.jpgIMG_2208 2.jpg

Petite halte au Hight Camp à 3950 m, Juste pour reprendre un peu de force. Le temps est encore très agréable. Mais cela ne durera pas. Dès que nous rentrons dans la foret et les nuages, une brume est omniprésente.

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Nous descendrons dans cette mer de nuages. Arrivé au camp, une brume constante nous envahira toute la journée et la nuit.

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Les tentes sont installées parmi les arbres donnant une atmosphère particulière.

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Après un bon repas et une nuit très humide, nous entamerons notre dernière descente d’environs 10 km ou le véhicule viendra nous reprendre afin de nous conduire à l’hôtel. L’ultime au revoir avec l’équipe sonnera la fin de ce trek de folie qui m’aura emmené sur le toit de l’Afrique !

 

TANZANIE- Kilimandjaro – J7 Camp Barafu – Stella Point – Uhuru Peak D+1145

Jour 7: 21/07/18, Camp Barafu – Stella Point – Uhuru Peak 5895m –

Camp Barafu D+1145 D-1145

Barafu (4,605m / 15109 ‘) -> Stella Point (5,750m / 18870’) -> Uhuru Peak  (5,895m/19,340,55’)[Notes techniques: Distance: 11km | Heures de marche: 8 | Altitude départ: 4 605m, Altitude à la fin: 4 605m]

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On se lève. Il est 4h30. Pour ma part ça fait un bon moment que je me réveille vérifier l’heure. Y a un vent de fou, j’entends les groupes vraiment pas discret commencer leur ascension du Kilimandjaro. Le problème c’est qu’on est déjà haut (4673m) et chaque mouvements demande un effort de fou. Le cœur palpite à n’importe quel mouvements un peu rapide. Ça me fait peur pour ce matin. Vais-je avoir la force d’atteindre mon but.

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Je profite d’un moment pour regarder cette mer de nuages si incroyable. Le soleil brille de mille feux.

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La marche jusqu’au sommet durera 7h30. 7h30 remplies de doutes. D’envie de renoncer à chaque trois pas ou je dois faire un break pour reprendre mon souffle. Les montées sont à chaque fois interminable et on n’en voit pas le bout. On regarde quand même mon niveau d’oxygène dans le sang. 75. Ça va. Mes guides voit ma difficulté et m’encourager largement. On atteint enfin Stella point.

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Je vois le sommet. La plus rien ne pourra m’arrêter pour atteindre mon but.

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Difficile de comprendre la difficulté de cette expérience sans même l’avoir vécue.

Hormis les jours d’approche ou l’on déroule sous vos pieds bon nombre de cailloux, rocher, terre et poussière dans un cahot dentesque parfois, les pentes sont parfois douces et souvent redoutables à gravir. Chaque descente soulageante révèle une pente encore plus redoutable à gravir par la suite.

La grandiosité des paysages est à couper le souffle sous ce soleil aride d’Afrique. La végétation luxuriante de la forêt fera place à une vaste bruyère jusqu’à arriver à des scènes dignes d’un paysage lunaire. Les deux derniers jours d’ascension demanderont un dépassement de soi incroyable, une force sous estimée qui me poussera jusqu’au toit de l’Afrique, jusqu’au sommet tant espéré et redouté Uhuru Peak.

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Mille fois j’ai douté, juré, désespéré et failli même abandonner des dizaines de fois. Mais, pas à pas, souffle après souffle, on continue à avancer le regard dans les pas de mon guide Pierre qui m’encourage à ne pas céder. Atteindre Stella point était le premier objectif, redoutable, presque insurmontable car la pente est longue et raide. L’oxygène se fait de plus en plus rare. Le souffle est court. Les battements de mon cœur tambourine intensément ma poitrine au point d’en expulser mon cœur. Ne pas

Lâcher. Ne pas faillir. Prendre sur soi et allez chercher au-delà. Se faire violence intensément.

La montée est interminable et intense. Mais au bout de quelques pas, Stella point est là. Enfin je peux voir cette « porte » et presque apercevoir le sommet. Cette petite victoire me booste d’adrénaline et plus rien ne pourra, à ce moment là, entraver ma progression vers le but ultime. Cramponné je file sur le glacier. Le paysage est déjà fantasmagorique, polaire. Mon émotion est forte, impulsive et incroyable, je pense à mes enfants, ma famille, mes proches, à mes amis.

Je fini par apercevoir la pancarte d’uhuru peak et à cet instant l’émotion est à son paroxysme total. Je crie, je hurle, je suis fou de joie, je suis fier et je craque complètement. Jamais je n’ai ressenti telles choses de ma vie. Empli de magie. Ce moment est fixé à jamais dans mes gênes, encré profondément dans mon être. Cet instant est fabuleux et intense. Cet instant est hors du temps.

La descente, elle, sera aussi longue pour allez jusqu’au camps. Je suis serein et fier de cette journée. Fier d’avoir réaliser une sur performance incroyable. L’équipe est montée nous rejoindre pour nous donner le pic-nic et nous féliciter. La faim n’est pas trop au rendez vous, mais cette assiette de riz, assis dans la neige, avec ce panorama incroyable, sera sans doute la meilleure de ma vie.

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Mont Blanc. Pourquoi j’ai louper mon Mont Blanc.

Et oui. J’ai raté mon Mont Blanc! Même si je suis content de l’aventure et d’avoir parcouru le chemin jusqu’où j’ai été, j’ai fini par louper mon sommet et faire Demi-tour.

Explications.

Je pense que plusieurs facteurs ont joués dans ce renoncement et ce, dans le premier tiers de la course.

1 Surestimation

Du point de vue personnel

Et quand je parle de surestimation, il y a ma surestimation personnelle. Là ou je me disais, où j’avais pu lire à plusieurs reprises, « le Mont Blanc n’est qu’une randonnée en haute altitude.  » peut être par la voie classique. Et honnêtement je ne saurais l’affirmer. Mais je ne pense vraiment pas. En tout cas, pour l’avoir essayer du côté italien et pour ma part, ce fut plus qu’une simple randonnée. Si on devait revenir tout au début de ma préparation j’ai regarder différentes agences pour faire ma réservation pour effectuer le sommet du Mont-Blanc. j’étais finalement passé par une agence qui proposait le sommet en quatre jours en effectuant le trajet des trois monts et finir par le Mont Blanc. Le premier jour consistait à remonter l’ensemble de la mère de glace, avec l’école de glace, le deuxième jour à monter un petit peu en altitude pour essayer de s’acclimater un peu, jouer avec les cordes et les deux jours restants étaient consacrés au Mont Blanc. Ce ne fut pas le programme final. Cela fini par une ascension en deux jours du côté italien via le refuge de Gonella. Beaucoup plus ambitieux en effet et j’avoue ne pas avoir été assez préparé pour une telle activité. Cela représente un dénivelé de plus de 1800m le premier jour. Trop pour moi sans doute.

Du point de vue de mon équipement

J’avais fait un travail en amont pour m’équiper au mieux. Avoir tout le nécessaire etc. Rechercher un sac léger pour partir léger comme une fleur et… ce ne fut absolument pas le cas. Mon sac fini par peser au moins 12 kg … 5 bons kilos de trop.

Mon sac me casse les épaules. Il est bien trop lourd. Pourquoi ai-je pris tout ce poids ?

Pourtant j’ai pris le matériel indiqué sur la liste donnée par l’agence. Piolet, crampons, vêtements etc etc. J’ai pris en plus mon appareil photo, mes chargeurs, quelques barres de céréales, l’eau … rien de trop inutiles. Pourtant en réfléchissant bien j’aurai pu l’alléger d’avantage. J’espère que ça va me servir de leçon pour mon Kilimandjaro…

Sac préparé !

2 Vouloir en faire trop.

J’étais à Chamonix. J’avais mon équipement de Via Ferrata avec moi. Du coup comme j’avais deux jours de libre avant cette aventure, je ne voulais pas rater l’occasion de m’amuser un peu. Le premier jour je me suis organisé  une belle balade et le lendemain la via feratta des Evettes à la Flégère. Très belle Via Ferrata en tout cas. Classée AD (assez difficile). Il est vrais que certains passages demandent de beaux efforts et ce n’était peut être pas la meilleure idée de brûler beaucoup d’énergie juste avant mon expe

Mais alors que s’est-il passé pour que j’aie du renoncer

On est partit à deux avec le guide Yohan qui m’accompagnait avait quant à lui une bonne expérience d’alpinisme, ce dont je n’avait absolument pas. Leurs cadences de marche étaient plus rapide que la mienne. Sans doute par l’habitude de progresser dans ce genre de terrain. Une fois le chemin passé, la neige à cette époque était encore bien présente. J’avais du mal à progresser sur le glacier. Zippant tous les trois pas, me déséquilibrant et jurant par la même occasion. Je n’avais jamais progressé avec des crampons, ce fut ma première expérience et j’avoue que le guide ne m’a pas trop expliqué comment marcher cramponné. Ce fut rapide. Je me suis d’ailleurs pris quelques belles gamèles en me prenant les crampons dans les attaches.

Leur cadence de marche était plus rapide que la mienne, je me suis retrouvé seul à plusieurs reprises, sans même apercevoir le guide devant moi. Bref il m’on lâché maintes fois. Comme ma cadence de marche était bien moindre que la leur, dès que je les rattrapais, il recommençait aussitôt à marcher. De ce fait je n’avais jamais vraiment de pause pour pouvoir me reposer. Cela a fini par m’épuiser.

Petite pause déjeuner. 10 min Yohan et le guide.

Arrivé à bout de souffle, mes forces déjà bien entamées, on passe dans une partie alpine plus sévère. On s’encorde et on grimpe une partie de glacier assez abrupte (35 degrés min. ) pour arriver à devoir franchir plusieurs névés. Ceux-ci sont assez impressionnants et la trace est vraiment faible, voire inexistante. A ma droite j’ai plus de 80 m de vide. On est pas cramponner (je ne sais pas Pq d’ailleurs) à peine encordé. J’avoue ne pas me sentir en sécurité. Mes efforts intenses précèdent font vaciller mes jambes. Je zippe quelques fois très légèrement. Le guide panique et me dis que si je tombe je l’entraîne avec lui. Oui je suis bien d’accord et je n’ai pas envie de tomber non plus. Une réflexion sur le reste de l’aventure s’impose ! Que faire ?

Plusieurs options. Je choisi de ne pas saboter le sommet de Yohan

Il est temps de porter un regard sur les options possibles. Moi, à cet instant de l’aventure, je n’ai absolument pas confiance dans les capacités du guide. Quels sont les choix possibles? Soit faire demi tour et du coup je sabote le mont-blanc de Yohan, soit on continue jusqu’au refuge et demain on voit ce que l’on fait. Je propose alors de redescendre seul jusqu’à Courmayeur et de les laisser continuer.

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L’endroit ou j’ai fait demi-tour
Tracé gps

A ce moment là je ne me rend pas vraiment compte du retour à faire et surtout que ce ne sera pas simple du tout…Je fini par me retrouver encore une fois bien seul en haute montagne. Et la descente fut pénible et longue. Je ferais une petite chute d’1m50 et heureusement ce n’était qu’un trou et non une crevasse profonde. Mes côtes arrêteront violemment ma chute sur un rocher, me coupant le souffle durant 30 belles secondes. Après m’être extirpé comme je pouvait, j’ai continuer péniblement ma descente et je fini par rencontre un brave homme qui descendait également à la recherche des ses coéquipiers qui, eux aussi avaient eux des problèmes. Et heureusement que j’ai fais cette rencontre inopportune car il finira par bien m’aider à m’extirper des éboulis et finir ma progression. Après avoir réussit à joindre l’agence (qui ne m’apportera aucune aide) afin de leur expliquer la situation, j’ai rejoins Courmayeur et passer une nuit exquise dans une très bon hôtel qui avait été réservé pas un taxi qui fut d’une extrême gentillesse.

En résumé 9h30 de marche – 1140 m dénivelé positif – 1000 m dénivelé négatif approximativement. 25 km parcouru.

Alors pourquoi j’ai louper mon sommet?

1 manque d’entraînement
2 surestimation de la course
3 sac trop lourd
4 mauvaise organisation agence
5 guide non adéquat à mon rythme avec de nombreux manquements
6 insécurité
7 trop d’efforts avant courses

Je finirais par dire que je suis fortement en cause de cet échec même si des problèmes se sont rajoutés au fur et à mesure afin de compliquer les choses.

Commencer l’alpinisme par le Mont Blanc est une belle idiotie de ma part.

Mais je n’ai pas dis mon dernier mot ! On va dire que c’était une préparation au sommet que je pense réessayer un jour quand je serai plus préparer à frôler les cimes de l’Europe.

Mont Blanc épilogue du prologue et préparation du matériel.

J -2 avant le départ, après quelques épisodes épiques, de nombreux mails et coup de téléphone à l’agence, le projet est enfin accepté et remanié. En effet, la fermeture de l’aiguille du midi, engendre pas mal de problème, et une modification de l’itinéraire. Nous sommes finalement cinq à partir et à l’heure à laquelle je rédige cet article je ne sais pas encore si je passe par le côté versant italien ou le versant français.

Épilogue du prologue

Revenons quelques heures auparavant.

En effet, le dernier mail datant de hier, mercredi matin, reçu via l’agence, n’est absolument pas rassurant. Il manque un guide pour les derniers jours de l’Ascension. On nous propose alors d’attendre le lendemain, 17 heures, coup de grâce où l’on saura enfin si on effectue cette aventure du Mont-Blanc ou si on postpose ou si on annule tout simplement.

Mon avion est réservé, j’atterris à Genève dimanche matin, je suis à Chamonix en fin de matinée et je me vois mal comment je vais pouvoir réaliser l’Ascension si celle-ci n’était pas confirmé.

Malgré tout, j’essaye d’y voir un côté positif, et je prends les choses en main, tant pis si l’agence réfute le projet, j’essaye de me lancer seul par la voie normale.

Le seul petit problème, c’est que fin de réaliser le Mont-Blanc, il faut obligatoirement passer par un refuge, et ceux-ci … Sont déjà tous complets jusqu’en septembre. Donc je me vois mal comment faire… Je panique… Je déprime… Je suis dégoûté… Bref au secours!

On est vendredi, il est 14 heures, tant pis je téléphone à l’agence, et au pire si ils annulent le projet j’essaye de trouver soit une place au refuge via leur propre guide ou un guide qui pourrait m’emmener au sommet… Heureusement, ils ont trouvé une solution. Ce ne sera plus sur quatre jours, mais sur trois, tant pis on va faire avec car pas trop le choix de toute manière.

Reste une chose, c’est que c’est Madame météo qui finalisera le choix de l’Ascension. Le guide et elles auront une petite conversation en privé à fin de savoir s’il est possible de réaliser l’Ascension. Heureusement, j’ai réalisé quelques incantations, quelques prières, j’irai même à faire des sacrifices s’il le faut à fin qu’une petite fenêtre météo s’ouvre lors de ces deux jours pour l’Ascension finale. À l’heure actuelle, tout à l’air de bien se dérouler et le soleil commence à faire son apparition. Croisons les doigts.

C’est déjà tout une aventure en soit ! Les préparatifs, le planning, ça fait déjà partie de l’aventure. Stress, anxiété et impatience …

J -2, il est temps de rassembler les affaires

Et c’est là, aussi, que cela va être difficile. Il va falloir faire des choix. Je ne vais pas pouvoir emporter tout le matériel que je souhaiterais. Il faut absolument que je sois le plus léger possible, mais avoir quand même tout le matériel nécessaire.

Le choix des choses à emporter et sera complexe et difficile!

En effet, je commence à posséder pas mal de matériel, de vêtement, il va falloir faire des choix Fabrice!

Allais…, c’est parti pour une première sélection (en rapport avec le matériel demandé par l’agence)

Pour le sac, j’ai finalement opté pour un Alpha Fl 45 l de la marque Arc’teryx qui ne pèse en fin de compte que 650 g. Basique, l’essentiel, prédestiné pour de l’alpinisme.

J’avoue pour l’avoir déjà porté, essayé quelques fois en randonnée qu’il est très agréable et très confortable a porter malgré une armature basique, sans doute à cause d’une super belle coupe.

Un SAC À DOS INDEX 15 pour le transport aérien, celui ci est fantastique car il ne pense que 220 gr et se replie dans sa poche intérieur !

Piolet et crampons de la marque Grivel Mont Blanc sous les conseils de mon magasin d’alpinisme « alpi Sport »

En ce qui concerne les chaussures j’ai préféré prendre de vraies chaussures d’alpinisme de la marque Scarpa. Le modèle phantom 6000. Mais pas le modèle le plus récent.

Vêtements

En ce qui concerne les vêtements j’ai une préférence pour quelques marques

A porter sur soit
Arc’teryx.
1 caleçons mérinos
1 première couche mérinos
1 Pantalon d’alpi, 1 collants. ou un les deux
1 polartec manche longue
1 manteau PROTON LT VESTE À CAPUCHE
1 veste VESTE BETA AR HOMME en GORE-TEX® Pro
1 bonnet

Icebreaker
1 paires de chaussettes mérinos

Dans le sac
Arc’teryx.
1 collants
1 polartec manche longue
1 sur pantalon goretex
1 sur pantalon chaud
1 manche longue hoodie
2 caleçons mérinos

Icebreaker
1 t-shirt mérinos
1 paires de chaussettes mérinos

Matériel divers.

A porter sur soit
Une paire de gants de ski
1 paire de mini guêtre
Lunette de soleil Julbo caméléon et ou masque de ski Oakley
1 appareil photo Sony Alpha 7 + batterie
1 casque petzel meteor
1 lampe frontale Petzel
1 GoPro 5 + batterie
Baudrier
2 mousquetons
(Kit crevasse)
1 paire de Bâton télescopique
1 housse imperméable passeport et gsm

Dans le sac
1 paire de gants rechange goretex
1 chargeur
(Kit Via Ferrata (absorbeur) (jours précédent))
Trousse de pharmacie (aspirine, Diamox, medrol, kit ampoules, crème solaire, baume à lèvres, lingettes, boule quies, Deo mini, brosse à dent, mini essuie, lingettes lunettes)
Chaussure de rando Garmont.
1 sac poubelle
2 sachets zip (lingettes sales)
1 paquet de mouchoir
1 gourde
1 couteau
1 oxymètre
4 Barres céréale

C’est déjà pas mal ! Je verrais en faisant le sac si je supprime des choses ou non.

Mont Blanc. Prologue

La préparation de l’ascension du Mont Blanc est déjà toute une aventure en soit !

Et quand on est seul à vouloir partir, c’est d’autant plus difficile. En tout cas si l’on veux le faire début de saison dans la mi- juin.

Préparer le Mont Blanc est toute une aventure

AVRIL

Ma décision est prise.

Cette année je veux conquérir le Mont Blanc!

Pourquoi me direz vous ?

D’une part je suis littéralement amoureux de la montagne et après en avoir fait le tour je me suis toujours dis que je voulais également fouler son sommet.

Après plusieurs recherches d’agences je fini par tomber sur le circuit qui m’attire, via les trois monts ! Tant qu’à faire (et ce n’est sans doute pas raisonnable) je n’ai pas envie de la faire par la voie classique assez touristique et je n’ai pas envie de suivre une interminable file d’alpiniste venu le gravir. Non ! Je veux avoir le sentiment que la montagne est mienne, en tout cas y ressentir sa grandeur et sa majestueusité. Je fini par effectuer ma réservation. Je suis emballé, excité et même impatient ! Pourtant tout va retomber très vite…

Nouvelles règles = Nouveau prix!

En effet. Manque de participant ? Nouvelle réglementation ? Bref l’agence me contacte et m’informe que si je désire continuer l’aventure je devrais débourser environs 1000€ de plus car les nouvelles réglementations en vigueur préconise un client = un guide ! Je fini donc par annulé, dépité de cette nouvelle, mais je me mets en tête que c’est possible. Je ne lâche rien et fini par trouver une autre agence qui propose un programme similaire. Cerise sur le gâteau, elle m’informe que le guide est responssable de sa cordée et que s’il décide d’emmener 2 personnes avec lui, c’est son choix.

Je prends le risque et je réserve d’emblée parking voiture à l’aéroport – billet d’avion Brx-Genève AR – taxi à l’arrivée et pour le départ.

Nous sommes deux à avoir réservé. Deux autres ont mit une option. Pour bien faire il faut être 6 ! Donc en attente de confirmation.

MAI

Je me fais impatient. J’ai rassemblé tout le matos. Je suis prêt à partir. Mais dans le début et même la moitié du mois, nous ne sommes toujours que deux. Et on ne sait pas encore si nous allons faire l’ascension. Entre temps. Problème sur une partie de câble sur le téléphérique de l’aiguille du midi. On annonce sa fermeture le temps de remplacer le câble. Mais sa réouverture est proche. Pas de souci donc.

Je fais la connaissance d’un guide sur Facebook et il m’apprend énormément de choses sur le Mont Blanc, les guides, l’ascension, les voies possibles, la météo, les plaque de glace, les séracs et des centaines de détails pour parfaire mon aventure.

Fermeture du téléphérique de l’aiguille du midi jusqu’au 4 juin

Une belle rencontre ! Depuis je regarde la météo chaque jour. Je prie chaque jour. Je fais des incantations chaque jours. Je suis prêt, même à faire des sacrifices s’il le faut pour voir apparaître un petit soleil pour le 18 juin ! Mais la rien ! Toujours orages et pluie.

JUIN

Cela se précise doucement. Le voyage, l’aventure semble se confirmer petit à petit. Nous ne sommes plus que deux à l’heure où je vous écrit. Les prix ont un peut augmenter du fait qu’on ne sera pas six. Et cela risque encore de changer. En effet, nouvelle tuile avec le téléphérique. Il sera fermé jusqu’au 6 juillet !

Donc changement de programme certainement pour la descente qui devait se réaliser par la voie normale. Nous devrons passer sur le versant Italien. Et la course risque d’être plus longue et difficile. Ce qui rendra l’aventure d’autant plus spéciale et formidable. Je scrute encore tous les jours la météo. J’essaie d’en apprivoiser les termes. De voir les jours d’ouverture pour faire l’ascension. Mais je me dis que de toute façon on trouvera bien une solution au moment venu et je parie encore sur ma belle étoile pour que je puisse, l’heure venue, fouler le toit de l’Europe.

Au pire, comme dirait Georges, il me restera toujours l’occasion d’allez boire des bières à la Potinière !

Veste « expédition » Batura RAB

C’est en vue de mon trek du Kilimandjaro en juillet que j’ai opté pour cette veste. Au sommet il annonce de -7 to -29 degrees Celsius. Vue que je compte dormir au Crater camp à 5750m il me faut être équipé ! J’avoue que j’ai en tête un trek polaire par la suite, la veste fera donc l’affaire pour le futur.

Mais il a fallu faire un choix !

Légèreté de la veste ? Qualité du duvet ? poids du duvet dans la veste?

Choisir entre ma marque fétiche Arctéryx ou allez voir ailleurs si par hasard il n’existerai pas un produit similaire, voir mieux ? `Difficile 🙂

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On m’avait conseiller la veste de chez Mountain equipement, la fameuse veste K7. Cette belle veste, agréable, mais j’avoue ne pas connaitre la marque. Après consultation des spécifications de celle-ci, je remarque que elle n’est pas entièrement waterproof qu’elle est garnie de 300 gr d’un duvet 800 pour 755gr. (550€ approximativement)

 

 

 

La veste de chez Arteryx en vue est la Ceres SV (800€ !!)Ceres-SV-Parka-Magma

Egalement dans le même style, non waterproof également, mais garnie d’un duvet plus dense. Duvet d’oie grise européenne 850 (240 g-M) donc ici moins de duvet, mais qualité supérieure ! Moins de duvet en poids mais du coup aussi veste plus légère (que mon choix RAB) car elle est annoncée à 880 gr. Mais bon, le prix est vraiment bien élevé sur ce modèle.

 

 

 

Mon choix final fut porté sur le marque RAB d’on j’ai un sac de couchage et une doudoune sans manche. Ici on est sur une veste plus lourde, je l’admet, mais dites rab-baturaentièrement waterpoof. Du duvet européen 800 et un remplissage a 450g. Bref elle contient plus de duvet que les deux précédente mais forcément est plus lourde car elle fait 1375 gr. Le prix de 560 € est proche de la mountain.

Ce qu’en dit RAB:

« Des étendues accidentées de l’Alaska aux vastes étendues de l’Antarctique, la veste Batura est conçue pour une utilisation en haute altitude et dans les environnements polaires.

Conçue pour résister aux conditions les plus extrêmes, cette veste en duvet est imperméable et exceptionnellement durable, le Batura représente l’apogée de nos connaissances et de notre expérience en duvet. »

En cours de test.

Ce qui en ressort à première vue c’est l’immensité de la veste. Elle est vraiment énorme !

Point de vue du poid je pense que c’est correcte. les poches intérieures sont différentes l’une de l’autre (filet) et à des fonctions différentes, une accueillera plutôt du petit matériel, disposée de manière verticale, l’autre plutôt des gants, moufles ou autres. la dernière est disposée de façon horizontale. La veste est vraiment agréable au touché, les tirettes fonctionnelle avec de gros anneaux pour plus de facilité de manipulation avec des gants. La capuche peut être fixée (bouton pression) sur l’arrière de la veste. elle comporte également une partie métallique faconnable sur la visière afin de pouvoir l’adapter. (a voir à l’utilisation). Les divers serrages semblent bien fonctionnels, en dessous de la veste, à la capuche (avant et arrière). Au poignet via des velcros. Velcros que l’on retrouve sur le rongeur de la veste, sur la tirette, afin de bien protéger celle-ci. Ou trouve a l’avant 2 poches « chauffe main » à rabbat ainsi que deux autres poches à tirettes (conçues pour la pluie) pour y ranger du petit matériel.

Plus qu’à la tester dans un milieux froid et neigeux si possible pour voir son « waterproof » en action.